Présentation de Gregopirate
Publié : jeu. 06 déc. 2012, 16:17
Bonjour,
Je m’appelle donc Gregory. J’ai 34 ans et je vis à Toulouse. J’ai fais des études de droit et de sciences politiques. Après avoir pas mal galéré et fais mille petits boulots, je me retrouve, avec un certain bonheur, à travailler dans une patinoire.
Je ne me suis jamais défini comme geek mais plutôt comme un gamer. J’ai commencé il y a fort bien longtemps, l’époque de la Nes, des manettes carrées qui faisaient mal au doigts et le besoin d’économiser un an pour pouvoir s’acheter un jeu à 350 francs que l’on finissait en moins de deux semaines. Sinon je comprends l’informatique mais je suis assez vite dépassé par les discussions techniques. Je ne viens pas au parti pirate pour le coté tout internet mais parce que j’y ai trouvé un projet complet (ou presque) et enthousiasmant.
Pour un peu mieux expliquer mes motivations (et ma compréhension du parti), je vous livre une sorte de profession qui éclaire un peu le choix de vous rejoindre. J’aimerai être un membre actif. Je serais pourtant rarement présent aux réunions sur mumble parce que je travaille plutôt en soirée.
J’ai décidé, après de longues réflexions, lectures et rencontres avec les membres de la section locale (notamment des candidats du Parti aux législatives de juin 2012), d’adhérer au Parti Pirate.
En premier lieu, on pense à la confidentialité sur facebook, aux conditions d’utilisations itunes, aux DRM, à la redevance pour copie privée. Bien sûr personne n’est d’accord mais bon, il y a plus grave. Hormis le fait que l’on tient là le cœur du débat sur la communication, les échanges et sur la diffusion de la culture, ce n’est effectivement pas grave ! L’adhesion Pirate, c’est aussi beaucoup plus que ça, une action politique globale :
- Légalisation du partage hors but lucratif
- Lutte contre le fichage abusif et protection de la vie privée des citoyens
- Indépendance réelle de la justice
- Transparence de la vie politique
- Ouverture des données publiques
Mais aussi des mesures compatibles comme l’indépendance et la décentralisation énergétique, la protection du vivant ou le revenu de vie.
En plus d’idées et d’énergies nouvelles, le Parti Pirate apporte une dimension institutionnelle inédite : le choix de ne pas avoir de président mais une coordination nationale composées de membres des sections locales, mise en place d’un système de démocratie liquide dans laquelle les problèmes sont réglés par référendum direct et le vote de procuration facilité, transparence totale, chacun peut proposer des idées pour le programme ou les institutions – d’où l’introduction des mesures compatibles. Pour être dans le programme officiel, une idée doit recueillir 75% des suffrages des membres. Si une idée obtient entre 50 et 74,9 % des voix, elle devient une mesure compatible, c'est-à-dire que chaque membre est libre de la défendre ou pas.
Le parti pirate n’a pas comme vocation première à prendre le pouvoir. C’est un parti d’idées et de réformes. Il y a des candidats (et des élus dans certains pays, Suède, Allemagne, Suisse – il existe des Partis Pirates dans presque tous les pays du monde) dont la priorité est idéologique et non personnelle. Si demain les idées du parti sont mises en place de façon sérieuse, le parti s’arrêtera.
Fruit de volonté idée de partage, nous sommes fatigués d’une conception de la société patrimoniale et privative. Ni de gauche, ni de droite, ni d’ailleurs, le Parti Pirate veut mettre en pièce la recherche du pouvoir, ses orgueils et ses mensonges.
Il est temps de mettre fin aux exclusions et aux rejets en tout genre. Il est temps de raisonner autrement qu’en terme de frontières et de classes. Il est temps de proposer une société où chacun pourra obtenir les moyens de devenir celui qu’il est. Nous avons les moyens, nous en avons l’envie. L’objet du politique est de permettre à chacun d’être libre – et donc d’être responsable. Faire des choix, faire ses choix, s’accomplir et échanger ce que l’on sait, ce que l’on veut, ce que l’on peut.
J’adhère au Parti Pirate parce que pour la première fois, je vois un projet commun de vie unie. Il y a des doutes, des désaccords et des querelles parfois. Bien sur. Il y a surtout l’envie d’en finir avec la gangrène dialectique. La bonne nouvelle disait Nietzsche, c’est qu’il n’y a plus de contraires. Ainsi je suis devenu libre, ainsi je suis devenu pirate.
Je m’appelle donc Gregory. J’ai 34 ans et je vis à Toulouse. J’ai fais des études de droit et de sciences politiques. Après avoir pas mal galéré et fais mille petits boulots, je me retrouve, avec un certain bonheur, à travailler dans une patinoire.
Je ne me suis jamais défini comme geek mais plutôt comme un gamer. J’ai commencé il y a fort bien longtemps, l’époque de la Nes, des manettes carrées qui faisaient mal au doigts et le besoin d’économiser un an pour pouvoir s’acheter un jeu à 350 francs que l’on finissait en moins de deux semaines. Sinon je comprends l’informatique mais je suis assez vite dépassé par les discussions techniques. Je ne viens pas au parti pirate pour le coté tout internet mais parce que j’y ai trouvé un projet complet (ou presque) et enthousiasmant.
Pour un peu mieux expliquer mes motivations (et ma compréhension du parti), je vous livre une sorte de profession qui éclaire un peu le choix de vous rejoindre. J’aimerai être un membre actif. Je serais pourtant rarement présent aux réunions sur mumble parce que je travaille plutôt en soirée.
J’ai décidé, après de longues réflexions, lectures et rencontres avec les membres de la section locale (notamment des candidats du Parti aux législatives de juin 2012), d’adhérer au Parti Pirate.
En premier lieu, on pense à la confidentialité sur facebook, aux conditions d’utilisations itunes, aux DRM, à la redevance pour copie privée. Bien sûr personne n’est d’accord mais bon, il y a plus grave. Hormis le fait que l’on tient là le cœur du débat sur la communication, les échanges et sur la diffusion de la culture, ce n’est effectivement pas grave ! L’adhesion Pirate, c’est aussi beaucoup plus que ça, une action politique globale :
- Légalisation du partage hors but lucratif
- Lutte contre le fichage abusif et protection de la vie privée des citoyens
- Indépendance réelle de la justice
- Transparence de la vie politique
- Ouverture des données publiques
Mais aussi des mesures compatibles comme l’indépendance et la décentralisation énergétique, la protection du vivant ou le revenu de vie.
En plus d’idées et d’énergies nouvelles, le Parti Pirate apporte une dimension institutionnelle inédite : le choix de ne pas avoir de président mais une coordination nationale composées de membres des sections locales, mise en place d’un système de démocratie liquide dans laquelle les problèmes sont réglés par référendum direct et le vote de procuration facilité, transparence totale, chacun peut proposer des idées pour le programme ou les institutions – d’où l’introduction des mesures compatibles. Pour être dans le programme officiel, une idée doit recueillir 75% des suffrages des membres. Si une idée obtient entre 50 et 74,9 % des voix, elle devient une mesure compatible, c'est-à-dire que chaque membre est libre de la défendre ou pas.
Le parti pirate n’a pas comme vocation première à prendre le pouvoir. C’est un parti d’idées et de réformes. Il y a des candidats (et des élus dans certains pays, Suède, Allemagne, Suisse – il existe des Partis Pirates dans presque tous les pays du monde) dont la priorité est idéologique et non personnelle. Si demain les idées du parti sont mises en place de façon sérieuse, le parti s’arrêtera.
Fruit de volonté idée de partage, nous sommes fatigués d’une conception de la société patrimoniale et privative. Ni de gauche, ni de droite, ni d’ailleurs, le Parti Pirate veut mettre en pièce la recherche du pouvoir, ses orgueils et ses mensonges.
Il est temps de mettre fin aux exclusions et aux rejets en tout genre. Il est temps de raisonner autrement qu’en terme de frontières et de classes. Il est temps de proposer une société où chacun pourra obtenir les moyens de devenir celui qu’il est. Nous avons les moyens, nous en avons l’envie. L’objet du politique est de permettre à chacun d’être libre – et donc d’être responsable. Faire des choix, faire ses choix, s’accomplir et échanger ce que l’on sait, ce que l’on veut, ce que l’on peut.
J’adhère au Parti Pirate parce que pour la première fois, je vois un projet commun de vie unie. Il y a des doutes, des désaccords et des querelles parfois. Bien sur. Il y a surtout l’envie d’en finir avec la gangrène dialectique. La bonne nouvelle disait Nietzsche, c’est qu’il n’y a plus de contraires. Ainsi je suis devenu libre, ainsi je suis devenu pirate.