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Publié : dim. 13 sept. 2009, 12:41
par Guillaume.soulet
Il ne faut pas oublier la taille des enjeux financiers : quand vous achetez un CD, pour que l'artiste reçoive un euro, nous en payons 6. Quand nous achetons de la musique en ligne, pour donner un euro à un artiste, nous devons en débourser 33. Vous comprenez que le système permet donc des bénéfices faramineux, et on a peu intérêt que le grand public en prenne conscience.
http://www.linternaute.com/hightech/int ... rans.shtml
Publié : dim. 13 sept. 2009, 12:47
par Sims
Cela montre encore une fois l'impact de la TVA sur la consommation...
Publié : dim. 13 sept. 2009, 12:49
par Alien222
Sims57 a écrit :Cela montre encore une fois l'impact de la TVA sur la consommation...
Et celui des majors.
Publié : dim. 13 sept. 2009, 14:10
par HixO
Cela montre encore une fois l'impact de la TVA sur la consommation...
La TVA est un impôt directe (dont on peut douter de la justesse => au sens philosophique) mais redistribué ! ce qui devrais nous alerter ici c'est plus la part des majors.
Publié : dim. 13 sept. 2009, 15:52
par plazareff
Deux remarques :
1/ L'âge du graphique, qui compte encore des DRM abandonnés, même si je reconnais que ça n'a pas du changer beaucoup depuis...
2/ Surtout, la part de la maison de disques inclut celle qui est reversée à l'artiste avec qui elle est liée par contrat. Il ne faut en effet pas oublier que l'artiste n'est pas forcément l'auteur. L'artiste touche des royautés, c'est à dire une contre partie du fait qu'il a cédé l'exclusivité de ses droits d'interprète (pas d'auteur) au producteur. En moyenne, la part de l'artiste est de l'ordre de 10%. Dans ce cas, sur les 61cts qui reviennent au producteur, ce sont environ 6cts qui vont à l'artiste. Ainsi, la part totale des 80cts (prix HT) qui sert à financer les artistes (au sens de auteurs + interprètes) est de l'ordre de 12cts, ce qui est en gros équivalent au CD.
Publié : dim. 13 sept. 2009, 17:00
par HixO
Belles précisions Plaza
Publié : dim. 13 sept. 2009, 17:07
par Guillaume.soulet
plazareff a écrit :Deux remarques :
1/ L'âge du graphique, qui compte encore des DRM abandonnés, même si je reconnais que ça n'a pas du changer beaucoup depuis...
2/ Surtout, la part de la maison de disques inclut celle qui est reversée à l'artiste avec qui elle est liée par contrat. Il ne faut en effet pas oublier que l'artiste n'est pas forcément l'auteur. L'artiste touche des royautés, c'est à dire une contre partie du fait qu'il a cédé l'exclusivité de ses droits d'interprète (pas d'auteur) au producteur. En moyenne, la part de l'artiste est de l'ordre de 10%. Dans ce cas, sur les 61cts qui reviennent au producteur, ce sont environ 6cts qui vont à l'artiste. Ainsi, la part totale des 80cts (prix HT) qui sert à financer les artistes (au sens de auteurs + interprètes) est de l'ordre de 12cts, ce qui est en gros équivalent au CD.
Cela ne justifie pas les milliards de bénéfices des majors au détriment du consommateur.
Il est vrai que la musique va de plus en plus vers la spécialisation des compétences. Mais il ne faut pas comparer radiohead à lady gaga !
Quoi qu'il en soit, ta remarque est très intéressante car elle pose le probleme de nos solutions vis a vis de la décomposition de la création de paroles, de la composition de la musique et de l'interprétation de la chanson.
Publié : dim. 13 sept. 2009, 17:25
par plazareff
Guillaume.soulet a écrit :Cela ne justifie pas les milliards de bénéfices des majors au détriment du consommateur.
Il est vrai que la musique va de plus en plus vers la spécialisation des compétences. Mais il ne faut pas comparer radiohead à lady gaga !
Un petit bémol de ma part aussi pour "les milliards"

Si on s'en tient aux chiffres concernant la vente de disques en France, la totalité du chiffre d'affaires représente moins que celui d'un grand magasin type Bazar de l'Hotel de Ville, soit moins d'un milliard d'euros par an. Cela fait partie des particularités de ce marché : certains artistes, certaines œuvres, peuvent avoir une grande influence sans pour autant peser d'un grand poids économique.
Le dialogue, puisque dialogue il faudra bien qu'il y ait tôt ou tard, ne pourra s'établir que si chacune des parties ne cède pas à la tentation de sombrer dans les extrêmes. C'est le CD qui est en crise, pas la musique...