Certes, depuis notre société de consommation française endormie par la soumission librement consentie, il est plus difficile de comprendre qu'au milieu de la violence d'Etat et de la dictature, le pacifisme peut être une arme redoutable et déstabilisante. "Quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit. " (Nicolas Sarkozy)
Il y a bien les durs affrontements entre la police et les manifestants en Grèce, et diverses réactions aux politiques d'austérité dans toute l'Europe, qui peuvent nous faire croire que la Révolution, c'est un peu chez nous aussi.
Dans les pays du Maghreb, personne ne peut nier la présence politique des peuples ni les effets manifestes de leurs actions sur le pouvoir.
En revanche, il convient de se poser plusieurs questions. A qui profite le "crime" ? Qui gagne de l'argent avec les Révolutions ?
Du point de vue du Parti Pirate, il y a un bénéficiaire évident des Révolutions arabes, c'est l'entreprise Facebook. C'est un bénéfice issu non seulement du modèle économique de Facebook, sonnant et trébuchant, mais également un bénéfice en termes de réputation et de notoriété. Du jour au lendemain, Facebook, qui avait des problèmes d'image sur les questions comme le droit à la vie privée , est devenu l'ami de la liberté, voire son outil. C'est en tout cas en tant que tel qu'il est souvent présenté dans la presse, à la télévision et sur Internet. On lit, on entend et on voit le mot "Facebook" à une fréquence sans doute plus importante.
Le Parti Pirate défendant les libertés fondamentales et les Droits de l'Homme comme le Droit à la vie privée, des modèles économiques ouverts et la promotion du domaine public, il devrait à mon avis réagir.
Facebook est devenue une entreprise commerciale avec une ambition politique, sensée représenter le peuple ou une certaine "communauté sociale".
Face à ce déferlement médiatique, quels outils alternatifs pourrions nous proposer aux démocraties naissantes ? Nous avons en tout cas un principe comme celui de la démocratie inclusive ( http://www.inclusivedemocracy.org/frenchaims.htm ) , terme donné par le Internet Bill of Rights ( traduction : identite/traduction-internet-bill-rights-t5985.html )
rédigé par le Parti Pirate suédois et ses deux députés au Parlement Européen.
En France, le Parti Pirate a depuis toujours été confronté à cette difficulté d'appliquer sur lui-même la démocratie participative, partagé souvent en interne, et subissant des attaques informatiques, assorties de Lois liberticides. C'est bien tout le problème : comment concilier différentes contributions ? Les contributions "officielles" devraient elles être nommées ainsi ?
(Dommage qu'il n'y ait pas de section "débats" sur le forum ... juste un peu plus que tout et rien ...
