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Publié : mar. 05 janv. 2010, 22:26
par nicolas.ricci
HALLUCINANT !!!! APEURANT ! ! ! EFFROYABLE ! ! !

Je n'ai plus de mots, lisez ca :


http://www.criirad.org/mobilisation/5mai2009.html

http://www.agoravox.fr/actualites/polit ... ives-67523

Publié : mar. 05 janv. 2010, 22:46
par floyd
C'est effectivement scandaleux. C'est pour faire du développement durable. Recyclons les déchets nucléaires en produits de consommation courante.

Publié : mar. 05 janv. 2010, 22:48
par Sims
C'est une blague enfaite ? Non ? ..... non?

Re: De la radioactivité dans des biens de consomation, decret go

Publié : mer. 06 janv. 2010, 08:46
par Ogulak
Ca m'a paru douetux aux premiers abords. Donc qques recherches plus tard....

La criirad utilise de mauvais termes. Exemple de sa lettre ouverte:

l’article R.1333-2 interdit l’addition intentionnelle de radionucléides artificiels et
naturels dans les aliments, les biens de consommation et les produits de construction


L'article R1333-2 du code de la santé publique:

En application du principe mentionné au 1° de l'article L. 1333-1, certaines des activités mentionnées audit article ainsi que certains procédés, dispositifs ou substances exposant des personnes à des rayonnements ionisants peuvent être, en raison du peu d'avantages qu'ils procurent ou de l'importance de leur effet nocif, interdits ou réglementés par voie réglementaire.


Donc d'une c'etait pas totalement interdit puisque ca pouvait deja etre reglemente de deux c'est la criirad qui interprète ça comme des aliments ou autres (si vous saviez le nombre de professions qui utilisent des matières qu'on qualifie de nucléaire en France vous ne sortiriez plus de chez vous). On peut se dire la réponse est pê dans le R1333-1 allez

Les activités comportant un risque d'exposition des personnes aux rayonnements ionisants et ci-après dénommées activités nucléaires, émanant soit d'une source artificielle, qu'il s'agisse de substances ou de dispositifs, soit d'une source naturelle lorsque les radionucléides naturels sont traités ou l'ont été en raison de leurs propriétés radioactives, fissiles ou fertiles, ainsi que les interventions destinées à prévenir ou réduire un risque radiologique consécutif à un accident ou à une contamination de l'environnement, doivent satisfaire aux principes suivants :

1° Une activité nucléaire ou une intervention ne peut être entreprise ou exercée que si elle est justifiée par les avantages qu'elle procure, notamment en matière sanitaire, sociale, économique ou scientifique, rapportés aux risques inhérents à l'exposition aux rayonnements ionisants auxquels elle est susceptible de soumettre les personnes ;

2° L'exposition des personnes aux rayonnements ionisants résultant d'une de ces activités ou interventions doit être maintenue au niveau le plus faible qu'il est raisonnablement possible d'atteindre, compte tenu de l'état des techniques, des facteurs économiques et sociaux et, le cas échéant, de l'objectif médical recherché ;

3° L'exposition d'une personne aux rayonnements ionisants résultant d'une de ces activités ne peut porter la somme des doses reçues au-delà des limites fixées par voie réglementaire, sauf lorsque cette personne est l'objet d'une exposition à des fins médicales ou de recherche biomédicale.


Donc bon on reste sur notre faim on lit la suite de la lettre ha ben tiens le R1333-3 c'est reparti:

version Criirad
l’article R.1333-3 interdit d’utiliser des matériaux et des déchets provenant d'une
activité nucléaire – contaminés ou susceptibles de l’être – pour la fabrication de biens de
consommation et de produits de construction


version officielle
La personne responsable d'une des activités mentionnées à l'article L. 1333-1 est tenue de déclarer sans délai à l'Autorité de sûreté nucléaire et au représentant de l'Etat dans le département tout incident ou accident susceptible de porter atteinte à la santé des personnes par exposition aux rayonnements ionisants.

Les professionnels de santé participant au traitement ou au suivi de patients exposés à des fins médicales à des rayonnements ionisants, ayant connaissance d'un incident ou accident lié à cette exposition, en font la déclaration sans délai à l'Autorité de sûreté nucléaire et au directeur général de l'agence régionale de santé, sans préjudice de l'application de l'article L. 5212-2.

Le directeur général de l'agence régionale de santé informe le représentant de l'Etat territorialement compétent dans les conditions prévues à l'article L. 1435-1.


Avouez que ca parle plus d'information et de communication en cas de pépin que d'une interdiction de quoi que ce soit. Mais bref passons....

Donc ma grande question était: mais comment la criirad peut elle se permettre d'affirmer cela?

Ben apres lecture de la lettre ouverte, il apparait que c'est une histoire "isolée" (notez bien les guillemets) d'incorporation de materiaux radioactifs chez un fondeur en robinet. C'est un peu maigre je trouve pour généraliser comme ils font.

Donc pour moi je sais pas trop comment ils se sont montés le bourrichon pour en arriver à ça. J'ai lu les articles 1333-1 a 1333-20 et les renvois; ben le fil conducteur c'est quand mme plus les installations nucleaires et les operations industrielles se rattachant au nucleaire que mettre en douce 100kg d'uranium dans un camion toupie.

Apres attn je ne nie pas que dans le passe ou dans le futur des ptits malins samusent a ca mais on arrivera surement pas a une generalisation comme ils le prétendent ca sera plus des affaires isolées comme ils citent.

Par contre la Criirad pointe des erreurs de procédure manifestes qui ont beaucoup plus de chances d'aboutir que leur interprétation plus que douteuse.

Re:

Publié : mer. 06 janv. 2010, 13:12
par Maltaaroth
Sims a écrit :C'est une blague enfaite ? Non ? ..... non?


Idem