réforme du système de santé
Publié : dim. 14 avr. 2013, 17:04
Petit résumé pour les flemmards, l'auteur revient sur la loi encadrant les dépassement d'honoraires et tente d'expliquer la position des médecins qui s'y opposent. Il constate que dans les acteurs du secteurs de la santé se sont tous appauvris au regard la courbe de l'inflation. Les patients/citoyens subissent la crise, l'Etat s'est désengagé de la sécurité sociale qui n'a que peu relevé ces taux de remboursements, le prix du matériel et le coût de la vie a augmenté pour les médecins dont les revenus sont en partie fixés par l'Etat, ces derniers ayant peu augmentés au regard de l'inflation.
L'auteur souligne qu'un quatrième acteur s'est lui enrichie, il s'agit des mutuelles, dont il regrette le fonctionnement peu transparent et le report par le gouvernement socialiste d'une loi visant à publier les dépenses de ces mutuelles (il cite simplement le chiffre de 4,5Mds€ pour l'investissement immobilier).
Il met aussi en évidence les liens incestueux entre le PS et les mutuelles via l'UNEF ou d'autres structures.
C'est assez intéressant, ce qui est sous-entendu, en creux, c'est que l'Etat/les citoyens devrait avoir plus de contrôle sur les mutuelles (ça rejoint un peu la problématique pirate de la transparence). L'incise sur les frais de publicité/communication des mutuelles liés à la concurrence entre les organismes suggère même une nationalisation.
Toutefois, au regard de leur niveau de vie en valeur absolue (et non en valeur relative à l'inflation), il faut se garder de trop plaindre les médecins, même si ils font beaucoup d'heures, leurs études sont longues, et que tout le long de leurs études ils sont largement exploités.